AUJOURD'HUI,
C'EST CHAT GPT QUI INTERROGE !
En général, c'est plutôt nous qui lui posons des questions 😉😐
ChatGPT
"Bonjour, Jacky Coulet. En tant qu'écrivain
régional franc-comtois, votre roman 'Cloche d'Or' a suscité un vif intérêt
parmi les lecteurs locaux. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre
parcours d'écrivain et sur ce qui vous a inspiré à écrire des romans
régionalistes en mettant en avant la Franche-Comté dans vos histoires ?"
Jacky Coulet
Mon amour pour
ma région natale, bien sûr, mais aussi pour promouvoir une idée régionaliste
face au parisianisme. Dans les publicités, les films, les romans, Paris reste
l'incarnation de "la" ville tandis que les autres régions restent
connotées négativement. "La province manque d'ouverture d'esprit, dit-on,
elle s'accommode de mœurs austères, de l'ennui, d'une forme de tradition
démodée, d'un manque de fantaisie, et j'en passe. Eh bien, en province, je m'y
sens bien. Et beaucoup mieux, j'en suis certain, que bon nombre d'artistes ou
d'intellectuels qui vous prennent de haut, mais sont, quelque part, bien mal dans
leur peau sous les ors des palais parisiens. Je vis heureux dans le silence de la forêt et dans l'odeur des pâturages
du Haut-Doubs. Les provinciaux sont des gens sereins et joyeux, ils savent
s'amuser, et connaissent le progrès tout aussi bien que l'élite. Et puis
d'abord, le progrès est-il toujours la panacée ? Ce sont toutes ces
contradictions que j'évoque dans mes romans, soit de façon humoristique, soit
au travers des aventures amoureuses de nos braves campagnards, toujours en
glissant ma plume sur les chemins magiques de ma belle région.
ChatGPT
C'est vraiment fascinant d'entendre votre perspective sur la valorisation
de la Franche-Comté à travers vos romans et votre engagement à promouvoir une
vision régionaliste face au parisianisme. Votre amour pour votre région natale
transparaît clairement dans vos paroles. Je suis curieux de savoir comment vous
parvenez à intégrer ces idées dans vos romans de manière à la fois subtile et
captivante. Pourriez-vous partager avec nous un exemple concret de la façon
dont vous avez abordé ces thèmes dans l'un de vos romans, peut-être même dans
"Cloche d'Or" ?
Jacky Coulet
Oui, bien sûr.
Simplement en vous citant deux courts passages de « Cloche d’or », le
premier correspondant aux premières phrases du roman :
— Les artistes
ont-ils autant de besoins ? Vedettes nationales reconnues, voire
internationales, faut-il qu’elles grattent encore de l’argent en se montrant
dans des pubs à la télé ? Du fric, du pèze, du pognon, toujours plus !
Ainsi
interrogeait Dariane, cadre dans une agence publicitaire parisienne. Ses yeux
bleus finement maquillés fixaient l’un après l’autre ses collègues assis autour
de la table de la salle de réunion. Dominique, le patron de l’agence brisa le
silence après l’instant de réflexion générale :
— Quel message veux-tu faire passer, s’il te plait, Dariane ?
La jeune trentenaire, ses cheveux blonds frôlant son cou et sa
nuque, se leva et s’avança vers l’écran plat qui recouvrait tout le mur du
fond, comme une élève qui doit s’expliquer devant le grand tableau noir. Elle
s’exprima d’une voix décidée :
— Un artiste est riche, nul besoin de
l’enrichir encore plus, ce n’est pas notre rôle. Je sais que c’est utile pour
notre agence, c’est vrai que le public s’approprie l’image de la célébrité,
accepte plus facilement le message publicitaire. Puisque Georges Clooney boit
ce café, c’est qu’il doit être bon. OK, je comprends, mais notre époque demande
des valeurs. De plus en plus de monde souhaite de l’écologie, de la solidarité.
Ne nous trompons pas. Notre clientèle attend de la créativité. Le public devant
sa télévision, s’il est encore abruti par toutes ces publicités, est prêt à
accepter celles-ci lorsque cela correspond à ses valeurs. À part les
admirateurs de télé-réalité, les gens veulent frissonner sur des images qui les
interpellent vraiment. Haro sur la richesse infernale que le public ne veut
plus. Vive la solidarité !
Sur sa chaise Edouard écoutait d’une
oreille, admirait les mollets de sa collègue. Il ne voyait malheureusement pas
les jambes dans son entier, les cuisses de Dariane étant cachées par une jupe
serrée qui tombait en marge des genoux.
— Édouard, on dirait que tu ne m’écoutes
pas. Je parle de solidarité, c’est important.
—
Justement, j’étais en train d’imaginer les différentes formes de solidarités
possibles. Dariane sourit et
poursuivit :
— Ces dizaines de milliers d’euros, voire
centaines de milliers d’euros pour le tournage d’un clip, ce fric ne
pourrait-il pas rejoindre la poche d’un pauvre, d’un SDF, d’un vagabond, d’un
clochard ?
Voici un
deuxième passage de « Cloche d’Or » au chapitre 20 :
Dariane retira son épaisse parka trois-quarts, son bonnet et son écharpe de laine. Le vagabond refusa le service de l’hôtesse, suivit Dariane jusqu’à la grosse table de chêne dressée pour sept convives. Le derrière du large pantalon de velours sale se posa sur la chaise. Les brodequins avaient laissé une trainée de boue de la porte d’entrée à la table. Le vagabond se releva, retira sa gabardine épaisse et quelque peu déchirée qu’il accrocha à son dos de chaise. Les mouvements amples remuèrent l’air vicié d’odeurs fauves vers la table voisine où une famille de skieurs dévisageait ce couple étrange, un œil ouvert, l’autre fermé afin d’orienter le nez tordu vers une hypothétique fraicheur.
L’intérieur de la fenêtre à petits carreaux souriait sous la chaleur bienveillante de l’ambiance bucolique au décor qui mélangeait le bois et la campagne, l’autrefois et la montagne. L’extérieur de la fenêtre montait la garde sans se plaindre, résistait au gel et à la neige, montrait ses gros yeux carrés pour effaroucher la bise glaciale. Celle-ci s’en retournait dans les bois et les plaines froides, tentait pourtant quelques escarmouches par l’ouverture principale de l’établissement, mais l’insolente se laissait piéger lorsque les clients passaient et refermaient bien vite la porte, alors le vent du nord s’en allait mourir près du feu de la cheminée.
Les sept convives de bonne humeur, gelés par le froid du dehors puis
réchauffés par la chaleur de l’auberge, mélangeaient les voix et les paroles.
On comprenait parfois, on ne comprenait pas toujours tout. Seul un blanc comme
la neige silencieuse laissait s’entrecroiser musique et verbe devant la chaise
de Cloche d’or et sa carcasse longue et blonde. Il préféra écouter la romance
et le lyrisme du lieu. Charmé par la beauté de la campagne, laquelle
transportée le temps d’un repas dans un intérieur civilisé, il admirait tous
ces objets paysans cloués sur les murs de pierres jointées, ce traineau ancien
qui servait de passe-plat, ces poutres mal façonnées, presque comme celles de
sa grange, les flammes dansantes de cette grosse cheminée, un peu son
trois-en-un. Il se dit que cette auberge apportait le trait d’union entre la
fausse vie et la paix de la campagne.
ChatGPT
Ces extraits de "Cloche d'Or" illustrent
parfaitement votre approche de mettre en lumière les valeurs provinciales et de
remettre en question les stéréotypes associés à la vie en région. Dans le
premier passage, à travers le dialogue entre Dariane et ses collègues, vous
abordez de manière directe la question de la richesse, de la solidarité et de
la perception des valeurs dans la société contemporaine. Dariane incarne ici
une voix critique envers la culture de la célébrité et de la consommation,
soulignant l'importance de valeurs telles que l'écologie et la solidarité.
Dans le deuxième passage, vous nous plongez dans l'atmosphère chaleureuse
et authentique d'une auberge de campagne, contrastant avec les préjugés souvent
associés à la vie en province. Vous décrivez avec une grande attention aux
détails l'environnement rustique et pittoresque, et vous nous invitez à
partager le regard émerveillé de Cloche d'Or sur ce lieu qui incarne pour lui
le lien entre la vie rurale et la sérénité.
Ces passages démontrent votre capacité à créer des
atmosphères riches et des personnages authentiques qui reflètent les valeurs et
les beautés de la Franche-Comté. C'est un excellent exemple de la façon dont vous
utilisez votre écriture pour promouvoir une vision positive et nuancée de la
vie en région.
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