mardi 13 août 2024

CHAPITRE 7 A 11 DE LA FABLE "POMME ET PETIT-BOIS"

 Bonjour chers lecteur

Je vous propose aujourd'hui de découvrir ensemble les journées 7 à 11 de l'avent avec cette joyeuse fable de POMME ET PETIT-BOIS


JOUR

 


Après une nuit paisible où les étoiles semblaient danser dans le ciel, Petit-Bois se réveilla plein d’énergie, tandis que Pomme se leva le ventre criant famine. Avec un estomac vide et le moral en berne, il se mit en route avec son jeune ami le petit cerf à la recherche d’un village où acheter des provisions.

Par une journée belle mais glaciale, nos deux compères arpentèrent les bois, traversèrent des steppes immaculées et escaladèrent des collines enneigées sans croiser âme qui vive. Alors que le soleil commençait à décliner à l’horizon, ils longèrent le bord d’un lac gelé, où une étrange surprise les attendait.

Six pingouins, vêtus de vestes colorées et coiffés de chapeaux en haut de forme, glissaient et s’amusaient sur la glace, poussant des cris de joie et de rire.

— Hé, lança l’un d’eux, venez donc danser sur la glace avec nous !

Sans hésiter, Petit-Bois se lança en avant, glissa maladroitement avant de retomber sur ses pattes avec un sourire espiègle. Les pingouins éclatèrent de rire devant sa maladresse.

Pomme, pour sa part, ne se sentait pas d’humeur à participer à cette farce :

— J’ai faim ! s’écria-t-il depuis le bord du lac.

Le pingouin qui semblait être le meneur s’approcha de lui avec un sourire entendu :

— Ne t’en fais pas, mon ami ! Il y a un village à quelques kilomètres d’ici. Nous t’y emmènerons demain matin. En attendant, viens donc danser avec nous, puis ton ami et toi vous pourrez venir dormir dans notre igloo bien au chaud pour la nuit. Et pour te rassasier, nous avons même un peu de saumon cru caché dans la neige derrière notre demeure.

Malgré son estomac criant famine, Pomme ne put s’empêcher de sourire devant cette proposition inattendue. Après tout, danser avec des pingouins et partager un igloo, voilà une aventure qu’il n’avait jamais imaginée, même dans ses rêves les plus fous !

 


 

 

JOUR

 



La nuit dans l’igloo fut une véritable féérie. Les pingouins farceurs, avec leurs rires éclatants et leurs bouffonneries incessantes, enchantèrent Pomme et Petit-Bois. Les deux amis se laissèrent emporter par l’atmosphère joyeuse et insouciante qui régnait dans l’igloo improvisé, oubliant les épreuves de leur voyage.

Au petit matin, le soleil se leva sous un beau ciel bleu, baignant le paysage de sa lumière dorée. Pomme et Petit-Bois se joignirent aux pingouins qui les invitèrent à les suivre vers le village voisin.

Parvenus dans la bourgade, nos deux compagnons furent accueillis dans une ambiance festive et chaleureuse. Les rues se paraient de mille guirlandes scintillantes et d’étoiles brillantes suspendues aux fenêtres. Une grande effervescence régnait, les gamins chantaient et dansaient sur les trottoirs enneigés pendant que les adultes s’affairaient à préparer les prochaines célébrations de Noël.

Petit-Bois s’écria soudain, pointant du doigt un immense bonhomme de neige dressé au milieu de la place :

— Oh, regarde, c’est le père Noël !

Pomme esquissa un sourire amusé :

— Désolé de te décevoir, mon ami, mais ce n’est qu’un simple bonhomme de neige décoratif. Le vrai père Noël se trouve plus loin, au cœur de la Laponie. Pis d’abord, le père Noël, il porte un grand manteau rouge et une longue barbe blanche.

Ils passèrent la journée à déambuler dans les rues du village, explorèrent les boutiques pittoresques, contemplèrent les étals colorés des marchés de Noël tout en goûtant aux délices sucrés des pâtisseries locales ainsi que de fameux pains d’épices. Pomme ne put résister à l’appel du chocolat et dévora une plaquette entière de son délice préféré.

Le soir venu, épuisés mais comblés, Pomme et Petit-Bois trouvèrent refuge dans une confortable auberge située en périphérie du village.

Pomme s’installa dans un lit douillet, tandis que Petit-Bois trouva un coin moelleux dans la grange où il put se reposer paisiblement parmi le foin.

 


 

      

                                                          JOUR 9

 



Sous un ciel chargé de nuages menaçants, Pomme et Petit-Bois reprirent leur voyage, bravant vents et tempêtes dans une forêt de sapins qui semblait s’étendre à perte de vue. Leurs pas s’étouffaient sur le sol enneigé, accompagnés par le doux murmure des vents d’hiver.

Vers midi, alors qu’ils se frayaient un chemin à travers les épais fourrés, les voix enjouées des lutins résonnèrent à nouveau dans les bois. Pomme et Petit-Bois se sentirent réconfortés par la présence de ces petites créatures farfelues, se disant que celles-ci devaient être aussi braves et gentilles que leurs amis pingouins.

L’après-midi avançait lentement, et avec elle, la neige commença à tomber, ajoutant une touche de magie à leur voyage. Mais un cri effrayant, à l’origine mystérieuse, déchira le silence de l’hiver. Pomme et Petit-Bois échangèrent un regard inquiet, se demandant ce qui pouvait bien causer un tel vacarme.

Alors que le crépuscule approchait, arrivés en lisière de forêt, les deux compagnons aperçurent au loin un lac scintillant, surplombé par une bande de pingouins allongés paresseusement sur la rive enneigée. Pomme et Petit-Bois s’approchèrent avec prudence, et reconnurent leurs six joyeux amis.

Le chef des pingouins, un grand cœur rouge dessiné sur son gros ventre blanc, les salua d’un geste enjoué :

— N’ayez pas peur du grand cri, mes amis ! C’est juste notre ami l’ours blanc qui aime se faire remarquer. En réalité, il est aussi doux qu’un agneau. Et si vous voulez, vous pouvez dormir en toute tranquillité dans notre igloo cette nuit !

Pomme et Petit-Bois échangèrent un sourire amusé avant d’accepter l’invitation. Après tout, dans ce monde où l’ours blanc qui hurlait comme les loups et où les pingouins rieurs invitaient des voyageurs à dormir dans leur igloo, il valait mieux profiter d’une belle soirée et dormir au chaud près de leurs amis.

 


 

JOUR 10




 

Du fond de leur igloo, Pomme et Petit-Bois furent brutalement réveillés par un bruit étrange, semblable à des coups sourds qui frappaient contre les parois de neige de leur demeure. Intrigués, ils se précipitèrent vers l’ouverture, se demandant ce qui pouvait bien se passer.

Petit-Bois, toujours curieux, se lança le premier à l’extérieur, mais à peine ses yeux s’acclimataient-ils à la lumière du jour que déjà, une boule de neige lui percutait le visage. Pomme, qui le suivait de près, ne put retenir un rire en voyant son ami encapuchonné de neige.

— Mais que se passe-t-il ? s’écria-t-il, tentant de dégager la neige de ses yeux tout en esquivant une autre boule de neige.

Devant les rires cristallins des lutins coiffés de leurs inséparables bonnets, les deux compagnons comprirent que ces farceurs des bois voulaient tout simplement s’amuser. Une énorme bataille de boules de neige éclata devant l’igloo, les six pingouins se joignant à la joyeuse bagarre.

Des éclats de rire fusèrent, des boules de neige volèrent dans tous les sens, et les pingouins glissaient sur la neige avec une agilité surprenante.

Pomme et Petit-Bois ripostaient avec des munitions de neige soigneusement préparées. Les lutins, quant à eux, utilisaient leur agilité et leur magie pour esquiver les attaques et lancer des boules de neige aussi grosses qu’eux-mêmes.

Après cet exercice matinal réjouissant, les lutins s’éclipsèrent dans les bois en riant aux éclats, agitant leurs clochettes et entonnant des chants de Noël joyeux.

Revenus à l’igloo, Pomme et Petit-Bois secouèrent la neige de leurs vêtements. Ils remplirent leur sac à dos de provisions, prêts à reprendre leur voyage vers le Nord, avec un souvenir inoubliable de leur rencontre avec les lutins farceurs.

Toute la journée, sous les flocons de neige qui virevoltaient, ils marchèrent d’un pas léger, le cœur rempli de joie et de chants de Noël qu’ils avaient appris auprès de leurs amis les lutins.

Puis, dans la douceur de la nuit, alors que les étoiles scintillaient au-dessus d’eux, ils entendirent à nouveau le cri lointain de l’ours blanc, ami des pingouins. Une fois de plus, l’aventure continuait, pleine de rires et de mystères.



JOUR 11

 



Pomme et Petit-Bois, armés de leur détermination et d’une bonne dose de bonne humeur, se lancèrent dans une quête épique pour repérer l’ours blanc. Mais comme le souligna Pomme, trouver un ours blanc dans un paysage enneigé ressemblait à chercher une aiguille dans une meule de foin. Ou plutôt, une boule de neige dans une tempête de boules de neige !

Alors qu’ils arpentaient la neige immaculée sans apercevoir âme qui vive, tout à coup, un peu avant-midi, Petit-Bois pointa son doigt vers l’horizon et s’exclama :

— Regarde, Pomme, là-bas au loin, le père Noël avec son traineau tiré par mes cousins les rennes !

Pomme, sceptique, plissa les yeux pour mieux voir, puis secoua la tête avec un sourire en coin :

— Décidément, tu as l’imagination débordante, Petit-Bois ! Tu confonds les chiens de traineau avec des rennes et un brave voyageur avec le père Noël en personne. Je parie qu’il ne transporte pas de cadeaux, mais plutôt des provisions pour le chemin.

Ils rejoignirent bientôt l’esquimau et ses huskys de Sibérie. Après une conversation animée et un copieux déjeuner, Pomme, avide de renseignements, osa poser La question :

— Avez-vous rencontré le père Noël dans vos voyages ?

L’esquimau musher éclata de rire :

— Le père Noël ? Ah, vous avez encore un long chemin à parcourir, mes amis ! Par contre, j’ai croisé un ours blanc qui semblait fort sympathique. Peut-être est-il votre homme ?

Pomme et Petit-Bois, un brin déçus de ne pas avoir rencontré le père Noël mais plein d’espoir pour l’ours blanc, reprirent leur route vers le Nord.

Malgré leurs recherches infructueuses, leur journée fut remplie de soleil sur leurs têtes et de neige à leurs pieds. Les sapins blancs majestueux se courbaient sur leur passage. Le soir, ils s’endormirent sous les étoiles et le silence de la Laponie. Et comme pour leur rappeler leur objectif, l’ours blanc fit retentir son cri dans la nuit, les plongeant dans un sommeil agité plein de rêves faits de rencontres extraordinaires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


jeudi 1 août 2024

CHAPITRE 5 ET 6 DE LA FABLE "POMME ET PETIT-BOIS"

 Bonjour cher lecteurs,

Je m'empresse de dévoiler deux nouveaux chapitre de l'histoire de Pomme et Petit-Bois à la recherche du Père Noël .

JOUR 5 




Alors que la nuit avançait et que les étoiles scintillaient timidement dans le ciel nocturne, Pomme et Petit-Bois se tenaient près du feu, et leurs ombres dansaient sur la neige alentour. La chaleur du brasier les réconfortait, mais l’atmosphère semblait teintée d’une appréhension face aux hurlements des loups qui semblaient se rapprocher à chaque instant. Pomme gardait son couteau à portée de main, prêt à défendre leur abri de fortune contre toute menace. Il jeta un regard inquiet à son fidèle compagnon, lui murmurant des mots d’encouragement pour le rassurer.

Petit-Bois se tenait près du feu, ses yeux perçants scrutant les ténèbres. Son pelage brillait sous la lueur vacillante des flammes, et ses oreilles frémissaient au moindre bruit suspect. Il sentait l’odeur âcre des loups dans le vent glacial, mais il se tint prêt à suivre les instructions de pomme, sachant qu’ils étaient plus forts ensemble.

Finalement l’aube pointa à l’horizon, chassant les ombres de la nuit et dissipant les craintes de la veille. Pomme et Petit-Bois se levèrent, secouant la neige de leurs couvertures et s’étirant avec entrain. Malgré la fatigue de la nuit agitée, ils se préparèrent à affronter une nouvelle journée d’aventure.

Ils luttèrent toute la matinée contre la morsure du vent glacial en s’enfonçant dans la brume épaisse. Malgré la lumière du jour, les hurlements des loups recommencèrent et semblaient se rapprocher, alors une angoisse grandissante étreignit leurs cœurs.

Puisque les méchants fauves rôdaient, Pomme décida de faire halte non loin d’un lac, à l’abri d’une sapinière dès le milieu d’après-midi. Ils dressèrent leur feu de camp, espérant repousser les menaces qui rôdaient dans l’obscurité grandissante.

Alors que les flammes dansaient et que Pomme et Petit-Bois savouraient leur repas de pains d’épices et de biscuits au gingembre, une musique familière retentit dans l’air. Les clochettes des lutins résonnaient à nouveau, portant avec elle des refrains de Noël enchanteurs. Une sensation de réconfort enveloppa les deux amis, et enroulés dans leurs couvertures, ils s’endormirent paisiblement, bercés par les hymnes joyeux des mystérieux gardiens de la nuit.


JOUR 6



Au petit matin, alors que les premières lueurs de l’aube peignaient le ciel de nuances rosées, Pomme rompit le silence avec une observation troublante :

— Nous n’avons pas entendu les loups cette nuit, se pourrait-il que ce soient les lutins qui les aient fait fuir ?

Petit-Bois acquiesça d’un signe de tête, mais une lueur d’inquiétude traversa ses yeux :

— Oui, c’est possible, mais as-tu entendu ce cri horrible dans la nuit ? C’était comme un animal monstrueux et inconnu.

Pomme frissonna, mais tenta de paraître rassurant :

— Oui, j’ai entendu aussi, mais je me suis rendormi rapidement. De toute façon, mon couteau est toujours à portée de main, glissé sous ma couverture.

Après un petit-déjeuner modeste, des gâteaux au chocolat pour Pomme et quelques herbes sèches pour petits bois, ils reprirent leur chemin. Les provisions s’épuisaient rapidement, alors les deux amis cherchèrent un village pour se ravitailler. Malgré leurs efforts, la nuit tomba sans qu’ils trouvent le moindre signe d’habitation.

Lors du repas du soir, alors que les ténèbres enveloppaient le paysage, les deux compagnons furent à nouveau troublés par le cri sinistre qui résonna dans la nuit. Cette fois, cependant, aucun hurlement de loups ne vint s’ajouter à l’ambiance angoissante.

Pomme décida qu’il valait mieux rester sur leur garde, croquant dans les deux derniers carrés de chocolat qui lui restait. Après ce frugal repas, il savait qu’il n’avait plus rien à manger et que le petit-déjeuner du lendemain matin n’existerait pas. Petit-Bois regarda tristement son ami, sachant que lui, pourrait sans problème poursuivre ses repas en grattant dans la neige à la recherche de pauvres herbes pour emplir son estomac.

Le goût du chocolat encore en bouche, Pomme déclara :

— Soyons prudents tout de même, car si nous n’entendons plus les hurlements des loups, ceux-ci ne sont peut-être pas loin, les loups sont des créatures sournoises.

Au loin, le doux chant des lutins résonna à nouveau tout comme la veille au soir, ce qui donna un peu de baume au cœur aux deux compagnons.


http://www.jackycoulet.fr/

Pomme et Petit-Bois (chapitre 12 à 16)

 Cher lecteur, A fin de te faire une idée précise de ce calendrier de l'avent pour le bonheur des enfants, voici la suite des aventures ...