jeudi 27 juin 2024

LES PERSONNAGES DU ROMAN "LA JALOUSIE DES MOTS"

            La Jalousie des mots : les personnages principaux 

            

 Pierrette : Lutte contre les Normes Sociales

             Pierrette est une jeune fille née en 1950, confrontée à une éducation rigide et puritaine. Dès son plus jeune âge, elle est réprimée par sa famille, qui empêche toute relation amicale avec les hommes. À 13,5 ans, elle est intriguée par une aventure lesbienne avec son amie Odette, ce qui entraîne une punition sévère et renforce encore plus la répression familiale. Ce climat répressif la pousse vers sa cousine Joëlle, avec qui elle développe une relation amoureuse secrète. Pierrette lutte continuellement contre les normes sociales imposées, tentant de concilier ses désirs et les attentes familiales. Elle se marie avec Francis pour se conformer aux attentes, mais reste profondément attachée à Joëlle. Le mariage et la fausse mort de sa grand-mère symbolisent les contraintes sociales et familiales qui pèsent sur elle. La découverte de la vérité sur sa grand-mère et les lettres déstabilisantes révèle la manipulation et l'hypocrisie qui l'entourent, la forçant à affronter son passé et à redéfinir son identité. 

           Joëlle : L'Amour et le Secret Joëlle, cousine de Pierrette, est son premier grand amour. Leur relation clandestine est marquée par la peur de la découverte et la honte inculquée par leur environnement. Joëlle soutient Pierrette malgré les pressions familiales, mais leur amour doit rester dans l'ombre, contribuant à la tension émotionnelle de Pierrette.



          Odette : La Victime de la Répression

          Odette, camarade de Pierrette, est également une victime de la répression sociale et familiale. Leur relation naissante est brutalement interrompue par une sœur du collège, menant Odette à fuir et à être accidentée, ce qui la laisse paraplégique. Cet événement tragique marque Odette à vie, alimentant une profonde rancune envers Pierrette, qu'elle considère responsable de son sort.

        Francis : L'Innocent Ignorant et la Victime des Pressions Sociales



        Francis, le mari de Pierrette, incarne l'homme ordinaire pris au piège des attentes sociales et familiales. Il est choisi par les parents de Pierrette pour symboliser la stabilité et la respectabilité, une figure de l’homme bien sous tous rapports. Cependant, cette image idéalisée est rapidement mise à mal lors de leur mariage, où son comportement révèle une immaturité et une insouciance qui contrastent avec les attentes placées sur lui. Francis est largement ignorant des véritables sentiments et de la complexité intérieure de Pierrette. Il ne comprend pas les amours passés de sa femme avec sa cousine Joëlle ni l'intensité de ces relations. Son ignorance fait de lui à la fois une victime et un complice involontaire du système répressif dans lequel Pierrette est enfermée. Il tente de construire une vie stable et normale. 
       Au fil du roman, le personnage de Francis évolue peu en termes de prise de conscience, restant majoritairement dans le déni des vérités cachées de sa famille. Il n'a jamais véritablement accès aux secrets de Pierrette et de la grand-mère, ce qui le maintient dans un état de désillusion. Cette ignorance continue renforce la tension et le mystère dans la vie de Pierrette, tout en mettant en lumière le manque de communication et de compréhension au sein de leur mariage.
       En résumé, Francis est un personnage complexe, reflet des normes sociales et des attentes familiales qui ont dicté sa vie. Sa relation avec Pierrette, marquée par l'ignorance et l'incompréhension, illustre les défis des mariages arrangés et des pressions sociétales. Il représente l'innocence perdue et la lutte infructueuse pour maintenir une façade de normalité dans un monde plein de secrets et de répressions.

         La Grand-mère : Gardienne des Traditions, figure d'amour et de contrôle.
  1.                                              



  2. La grand-mère de Pierrette est un personnage central dans "La Jalousie des Mots", jouant un rôle complexe à la fois de gardienne des valeurs familiales et de figure énigmatique manipulatrice. Son influence sur Pierrette est profonde, marquant son éducation et ses choix de vie.

    2. La grand-mère représente la génération ancienne et les valeurs puritaines. Elle est convaincue que la respectabilité et la conformité aux normes sociales sont essentielles pour le bonheur et la moralité. Elle incarne la pression familiale pour que Pierrette suive un chemin de vie acceptable : se marier avec un homme de bonne réputation et rejeter ses inclinations homosexuelles. Sa piété et ses croyances religieuses strictes la poussent à soutenir une éducation répressive, espérant ainsi préserver la pureté et l'honneur de la famille.

    3. Malgré sa rigidité, la grand-mère montre une affection sincère pour Pierrette. Elle lui envoie des lettres et des cadeaux à chaque anniversaire, créant un lien émotionnel fort. Cependant, cet amour est conditionné par les attentes qu'elle impose. Elle utilise ces marques d'affection comme un moyen de contrôle, influençant les décisions de Pierrette et la poussant à se conformer aux normes familiales.

    4. Pour conclure sur le personnage de la grand-mère de Pierrette et Joëlle, on peut dire que c'est un personnage complexe et ambivalent, une femme à la fois aimante et manipulatrice. Elle incarne les tensions entre l'amour familial, les attentes sociales et les dynamiques de pouvoir. Son rôle dans la vie de Pierrette souligne les impacts durables des influences familiales et des secrets cachés, mettant en lumière les conflits entre tradition et autonomie personnelle.

    Carmen : La Vengeance Personnifiée Carmen, cousine de Pierrette et sœur de Joëlle, jalouse de leur relation, devient l'antagoniste principale. Condamnée pour le meurtre présumé de la grand-mère, Carmen rumine sa vengeance en prison. À sa sortie, elle continue de manipuler Pierrette, aidée par Odette. Sa jalousie et son ressentiment envers Pierrette et Joëlle alimentent son désir de détruire leur bonheur.

    Thèmes de Jalousie et d'Hypocrisie "La Jalousie des Mots" explore les thèmes de la jalousie, de l'hypocrisie et de la vengeance à travers ces personnages. Pierrette est tiraillée entre ses désirs et les attentes familiales. Odette et Carmen sont consumées par leur ressentiment, cherchant à punir Pierrette. La famille de Pierrette, avec sa façade de moralité, cache des secrets et des manipulations.

    Dénouement : La Révélation et la Confrontation Le roman se termine par une confrontation à Banyuls, où Pierrette découvre l'origine des lettres de sa "grand-mère". Ce dénouement met en lumière les conséquences des mensonges et de la répression, laissant Pierrette face à la réalité de sa vie et de ses relations.

    Ces analyses approfondies des personnages et des thèmes de "La Jalousie des Mots" offrent une perspective éclairante sur les complexités psychologiques et émotionnelles du roman. Pour découvrir davantage sur ces dynamiques fascinantes, Plongez vous bientôt  dans le roman complet et explorez les secrets et les luttes internes des personnages. Publication prévue fin août 2024

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mardi 25 juin 2024

ETES VOUS GOURMANDE , ETES VOUS GRIVOIS ?

Mon dictionnaire des défauts de l'être humain :

La lettre G

Découvrons ensemble les défauts humains qui commencent par la lettre G. Cette lettre G à la caractéristique de montrer des défauts presque agréable : gourmandise, gâterie, grivoiserie,  gloutonnerie, générosité excessive, voilà qui n’a pas de quoi faire sombrer l’humanité.

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La Gourmandise est ce talent incroyable qui nous pousse à vider une boîte entière de biscuits alors qu'on avait juste envie d'un petit goûter. On peut dire que les calories n'ont jamais été aussi joyeusement ignorées !
La Gourmandise est une tendance à apprécier excessivement la nourriture et les plaisirs gustatifs. Cela peut conduire à des excès alimentaires et à des choix diététiques peu sains, affectant ainsi la santé à long terme. Malgré tout, la gourmandise est souvent associée à une passion pour la cuisine et les saveurs, apportant une certaine joie de vivre.

La Gâterie, c'est cette tendance irrésistible à se faire plaisir, même quand on sait que ce n'est pas raisonnable. Pourquoi écouter sa raison quand on peut céder à toutes ses envies et finir par se dire "tant pis" avec un grand sourire ?
La Gâterie désigne le comportement consistant à se faire plaisir ou à céder à ses caprices, même lorsque ce n'est pas nécessaire. Ce trait peut parfois mener à des habitudes impulsives et à une gestion financière peu rigoureuse. Toutefois, se gâter occasionnellement peut aussi être une forme de soin personnel, contribuant à un bien-être émotionnel.

La Gloutonnerie va encore plus loin, transformant chaque repas en un véritable marathon de la nourriture. Parce que manger lentement et savourer, c'est pour les amateurs, pas pour ceux qui considèrent le buffet à volonté comme un défi personnel.
La Gloutonnerie va au-delà de la simple gourmandise en impliquant une consommation excessive et rapide de nourriture. Cette habitude peut entraîner des problèmes digestifs et des prises de poids indésirables. Cependant, la gloutonnerie peut également refléter une forte appréciation des repas festifs et des moments de convivialité autour de la table.

La Générosité excessive est ce petit défaut qui nous pousse à donner plus que de raison, même si on en souffre un peu. Pourquoi garder un peu pour soi quand on peut tout donner et devenir le héros des autres, même si on finit par manger des pâtes toute la semaine ?
Ce défaut correspond à une tendance à donner de manière disproportionnée, souvent au détriment de ses propres besoins. Si elle peut nuire à l'équilibre personnel et mener à des sentiments de frustration, cette qualité témoigne aussi d'une grande empathie et d'une volonté d'aider les autres. Trouver un équilibre entre générosité et souci de soi-même est crucial pour maintenir des relations saines et durables.

Enfin, la Grivoiserie est cet art de transformer chaque conversation en une suite de plaisanteries un peu osées. Pourquoi rester subtil quand on peut faire rire tout le monde avec des blagues légèrement coquines et en rajouter une couche pour le plaisir ? 
La Grivoiserie se caractérise par une propension à faire des plaisanteries ou des remarques un peu osées. Ce trait peut parfois être perçu comme inapproprié ou offensant dans certains contextes sociaux. Cependant, lorsque utilisé avec discernement, il peut ajouter une touche d'humour et de légèreté, contribuant à détendre l'atmosphère et à rendre les interactions plus divertissantes.

Ces défauts  montrent bien que l'humain sait comment se faire remarquer avec ses petites faiblesses adorables.



mercredi 19 juin 2024

5 FACONS DE SURMONTER LES OBSTACLES A L'AMOUR VRAI

Cinq façons de surmonter les obstacles à l'amour vrai



Dans mon roman "La Jalousie des Mots", j'explore les profondeurs des relations humaines, les défis et les triomphes qui définissent notre quête d'amour authentique. Pour ceux qui cherchent à comprendre et à surmonter les obstacles à l'amour vrai, voici cinq clés inspirées par les personnages et les intrigues de mon livre.


  1. La Communication Honnête L'un des thèmes centraux de "La Jalousie des Mots" est l'importance de la communication. Les malentendus et les non-dits peuvent créer des murs entre les partenaires. Pour surmonter ces obstacles, il est essentiel d'ouvrir son cœur et de parler avec honnêteté. Partagez vos peurs, vos espoirs et vos sentiments sans craindre le jugement. Une communication authentique renforce la confiance et la compréhension mutuelle.
  2. La Patience et la Compréhension Dans toute relation, des moments de tension et de désaccord sont inévitables. Mes personnages montrent que la patience et la compréhension sont cruciales pour naviguer à travers ces tempêtes. Prenez le temps de se mettre à la place de l'autre, de comprendre ses perspectives et ses émotions. La patience permet de voir au-delà des conflits immédiats et de travailler ensemble vers une résolution
  3. Le Pardon et la Réconciliation "La Jalousie des Mots" montre également que le pardon est un acte puissant qui peut guérir les blessures les plus profondes, mais comment il est dur de pardonner. Pardonner ne signifie pas oublier, mais accepter que les erreurs font partie de l'humanité. La réconciliation, même après des blessures profondes, est possible lorsque les deux partenaires sont prêts à pardonner et à avancer ensemble. Ce processus nécessite du temps, mais il renforce la résilience du couple. Mais n'est-ce pas l'amour le plus sûr des moyens pour permettre le pardon ?
  4. La Construction de la Confiance La confiance est la pierre angulaire de toute relation amoureuse. Dans mon roman, les personnages doivent souvent rétablir cette confiance après des épreuves difficiles. Pour bâtir ou reconstruire la confiance, il est essentiel d'être transparent, de tenir ses promesses et de montrer un soutien indéfectible. Les petites actions quotidiennes qui démontrent l'engagement et la fiabilité peuvent solidifier cette base cruciale.
  5. L'Équilibre entre Indépendance et Intimité Enfin, "La Jalousie des Mots" illustre l'importance de trouver un équilibre entre l'indépendance personnelle et l'intimité du couple. Chaque partenaire doit conserver une identité propre tout en partageant une vie commune. Encourager les passions individuelles et respecter l'espace personnel contribue à une relation saine et épanouissante. En même temps, créer des moments d'intimité renforce le lien et nourrit l'amour partagé.

         


En explorant ces cinq façons de surmonter les obstacles à l'amour vrai, "La Jalousie des Mots" invite les lecteurs à réfléchir sur leurs propres relations et à appliquer ces leçons dans leur vie quotidienne. L'amour est un voyage, parfois semé d'embûches, mais avec patience, communication, pardon, confiance et équilibre, il est possible de trouver et de maintenir un amour véritable et durable.

Découvrez bientôt ces thèmes et bien plus encore dans mon roman "La Jalousie des Mots".

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mardi 18 juin 2024

VILAIN DEFAUT QUE LA FAINEANTISE

 DICTIONNAIRE DES DEFAUTS DE L'ETRE HUMAIN :

La lettre   F

   Voyons maintenant les défauts de l'être humain qui commencent par la lettre F

     Commençons par la Fainéantise, ce talent inouï à transformer chaque opportunité d'action en une chance de ne rien faire. Pourquoi se donner la peine de bouger un doigt quand on peut rester confortablement immobile ?
       La Fainéantise se traduit par une tendance à éviter l'effort et à repousser les tâches à plus tard. Elle peut mener à une diminution de la productivité et à des opportunités manquées, souvent créant une boucle de procrastination difficile à briser. En milieu professionnel ou personnel, elle peut également entraîner des tensions avec ceux qui doivent compenser ce manque d'initiative.


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     Ensuite, il y a la Frustration, cette capacité à transformer de petits désagréments en véritables drames de la vie. Après tout, quoi de mieux que de se laisser submerger par des contrariétés mineures pour pimenter son quotidien ?
La Frustration est une réponse émotionnelle aux obstacles perçus, où les attentes ne sont pas satisfaites. Elle peut entraîner une irritabilité accrue et affecter la santé mentale si elle n'est pas gérée correctement. Une accumulation de frustrations peut aussi détériorer les relations, car les petites contrariétés s'accumulent et se transforment en conflits plus importants.

      La Folie est une autre perle rare, où l'art de prendre des décisions irrationnelles devient une seconde nature. Qui a besoin de logique quand on peut plonger tête baissée dans l'absurde ?
     La Folie ou plutôt, les comportements irrationnels, peuvent découler de décisions prises sans réflexion ou en réponse à des impulsions. Cela peut mener à des conséquences imprévues et souvent négatives, impactant tant la personne elle-même que son entourage. Dans certains cas, cela peut être symptomatique de problèmes de santé mentale nécessitant une attention particulière.

     Puis nous avons la Fierté, cette merveilleuse qualité qui pousse à refuser toute aide ou conseil. Parce que bien sûr, admettre qu'on a besoin des autres serait une tragédie insurmontable pour notre ego fragile.
     La Fierté peut être une barrière à la croissance personnelle et à l'apprentissage, car elle empêche l'acceptation des critiques constructives et des conseils. En refusant de reconnaître ses propres faiblesses ou erreurs, une personne fière peut stagner dans son développement. Cette attitude peut également isoler socialement, car elle dissuade les autres de proposer leur aide ou de collaborer.

     Enfin, la Futilité se distingue par la faculté de se concentrer sur des détails insignifiants tout en ignorant les vraies priorités. Pourquoi se soucier des choses importantes quand on peut passer des heures à choisir la couleur parfaite pour ses chaussettes ?
     La Futilité se manifeste par une attention excessive accordée à des détails insignifiants, souvent au détriment des choses vraiment importantes. Cela peut entraîner une dispersion des efforts et une inefficacité dans la réalisation des objectifs principaux. À long terme, cette tendance à se focaliser sur l'insignifiant peut nuire à la prise de décisions stratégiques et à la capacité de mener à bien des projets de plus grande envergure.






lundi 17 juin 2024

QUEL EGOISTE !

Suite de mon drôle de dictionnaire 

(lettre E)



     Commençons par l'Égoïsme, cette qualité merveilleuse qui nous pousse à nous aimer nous-mêmes avec tant de ferveur qu'il ne reste plus grand-chose pour les autres. Après tout, pourquoi partager quand on peut tout garder pour soi, n'est-ce pas ?
   L'égoïsme est souvent le moteur de l'intérêt personnel, mettant les besoins individuels au-dessus de ceux des autres. Cela peut conduire à des comportements insensibles et à des relations déséquilibrées, où la générosité et l'empathie sont reléguées au second plan.
     
     Ensuite, l'Ennui. Ah, ce sentiment profond et existentiel qui transforme même les activités les plus passionnantes en une source inépuisable de somnolence. Pourquoi s'intéresser à quoi que ce soit quand on peut s'ennuyer à mourir ?
     L'Ennui peut naître de la routine ou d'un manque de stimulation intellectuelle. Il pousse souvent les individus à rechercher des distractions superficielles, négligeant ainsi des activités plus enrichissantes qui pourraient combler ce vide.
     
     L'Entêtement suit de près, cette capacité extraordinaire à rester bloqué sur ses positions, même lorsqu'on a tort, juste par pur plaisir de l'obstination. Rien de tel que de s'enfoncer dans l'erreur avec une belle conviction ! 
     L'Entêtement se manifeste par une résistance à changer d'avis ou à accepter de nouvelles perspectives, même face à des preuves contraires. Cette rigidité mentale peut entraver la croissance personnelle et la résolution de conflits, rendant les relations interpersonnelles plus difficiles.
     
     Puis il y a l'Envie, ce défaut charmant qui nous fait désirer ardemment ce que les autres possèdent. Pourquoi se contenter de ce que l'on a quand on peut jalouser son voisin et admirer ses réussites avec une bonne dose de ressentiment ? 
     L'Envie est un sentiment insidieux qui peut miner le bien-être et la satisfaction personnelle. En se concentrant constamment sur ce que les autres ont, on peut négliger d'apprécier ses propres réalisations et de développer un sentiment de gratitude.

     Et enfin, l'Égo, cette petite voix intérieure qui nous assure que nous sommes le centre de l'univers, le soleil autour duquel tout doit tourner. Quoi de plus plaisant que de se croire indispensable et de penser que sans nous, le monde s'écroulerait ? 
     L'Égo peut parfois masquer une faible estime de soi, nécessitant une validation constante pour se sentir valorisé. Cette surestimation de sa propre importance peut nuire aux relations et empêcher la collaboration efficace, car elle minimise les contributions. 


Ces défauts, teintés d'humour et de sarcasme, nous rappellent que l'humain excelle dans l'art de cultiver ses imperfections avec passion.








samedi 15 juin 2024

EXTRAITS "LA JALOUSIE DES MOTS"

 

   Bonjour à tous,

   Comme promis, j'ai envie de vous mettre l'eau à la bouche avec le premier chapitre de mon prochain roman publié dans l'été à venir :

 

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LA JALOUSIE DES MOTS

1

Janvier 1964

 

Sous la clarté de la lune qui traversait les vitres, l’adolescente contemplait sa voisine de dortoir, elle semblait dormir. Alors sa main glissa sur le bord du lit à la rencontre de l’autre. 
Quand elle entendit un soupir, lorsqu’elle reconnut le mouvement de la couverture qui se plissait et le visage souriant qui se dévoilait sous la lune jaune, elle comprit que la main de la collégienne répondrait à l’invitation de ses doigts prometteurs. La main d’Odette, depuis la couche toute proche, emprisonna celle de Pierrette. Ce fut bientôt une longue caresse qui s’aventura sur l’avant-bras, tout le bras, l’épaule. À force de tendresses lointaines, la collégienne audacieuse souleva la couverture, quitta sa couche et se glissa dans celle de Pierrette. Elle n’avait fait qu’un pas dans la petite allée pour sauter dans le lit d’à côté, le dos courbé comme si elle courait à la maraude. 
Un pantalon et une veste de pyjama recouvraient les sous-vêtements d’Odette. Dans ce lit exigu, Pierrette, avec une toilette de nuit identique, se serra contre le vêtement chaud de cette amie d’un soir. Odette caressa les cheveux blonds de Pierrette, observa les yeux clairs sous les rayons de lune.
Le poêle à bois s’éteignait doucement et le froid envahissait le dortoir. Sœur-Geôlière qui s’endormait dans son box n’avait pas cru nécessaire de saisir deux buches pour les glisser dans le fourneau afin de laisser courir un peu de chaleur dans la chambrée.
Des étoiles de givres scintillaient sur les carreaux sous le halo trouble de la lune. Dans le lit d’une personne, deux personnes s’enlaçaient comme pour se réchauffer, c’était une bonne excuse si par hasard il prenait envie à Sœur-Geôlière de se relever pour une ronde de nuit surprise. Drôle d’excuse quand on pense qu’après de longues caresses les pyjamas, hauts et bas, glissèrent au fond des draps. La chaleur des corps remplaça bien vite la fraicheur du dortoir.
Ce mois de janvier 1964 courait sur les toits de la ville horlogère dans un hiver rarement vu depuis longtemps à Besançon. Mais les deux adolescentes de quatorze ans s’en balançaient comme de l’an 40, seul comptait l’instant présent, le temps qui file n’existait pas, le temps dehors ne comptait pas. C’était la première fois qu'elles osaient un peu de sexe à deux, audacieux pour l’époque, mais sans trop de risque toutefois de tomber enceintes.
Durant de longues minutes, elles abandonnèrent leurs mains un peu partout sur leurs peaux, oubliant les ronflements de leurs camarades du dortoir. Comment osaient-elles ? Oser se caresser, perdre jusqu’à leurs sous-vêtements dans les plis des draps, chercher l’humidité tiède de leurs doigts, apprécier une sourde et agréable jouissance. Seules leurs bouches ne s’étaient pas défiées. N’y avait-il donc aucun amour, juste des sensations folles de la chair brûlante ? Mais après les désirs ardents, Pierrette hasarda un baiser sur les lèvres de sa chérie d’un soir. Elle aima, elle sut que cette collégienne aimait aussi, une fille qu’elle connaissait à peine, même pas une amie. Le baiser dura, il dura trop longtemps, car le faisceau d’une lampe électrique éclaira brusquement les deux visages.
— Mademoiselle Petitjacquet et mademoiselle Lunoir, que faites-vous donc là ?
Les deux jeunes filles, la couverture relevée sous les mentons, fixèrent les yeux creux au-dessus de la torche curieuse. Odette murmura :
— Nous avions froid.
— Suffit ! J’ai vu vos cochonneries. Ces saletés interdites par Dieu n’ont pas cours dans l’enceinte de Notre-Dame, ni même nulle part.
Sœur-Geôlière s’en retourna en bout du dortoir vers son box. Brusquement les néons éclairèrent l’ensemble de la chambrée où la plupart des quarante collégiennes remuaient sous leur édredon. Celles qui n’étaient pas encore endormies s’assirent dans leur lit, les autres ronchonnèrent sous les draps.
Sœur-Geôlière s’approcha à nouveau d’un bon pas vers les fautives. Elle pointa son index vers elles. Avant même qu’elles n’ouvrissent la bouche, Odette sauta dans son lit sous le regard désolé de Pierrette. Le ton dur de Sœur-Geôlière gronda dans le silence du dortoir.
— Non, mademoiselle, vous ne dormirez pas là, un lit est libre à l’autre bout du couloir, prenez votre couverture et filez achever votre nuit de luxure loin de votre… votre… de cette dévergondée.
Le calme apparent de la chambrée se transforma en brouhaha lorsque Odette, en slip, son soutien-gorge et son pyjama sous un bras, une couverture sous l’autre, traversa l’allée principale pour rejoindre sa couche. Arrivée au pied du pilori, elle dut s’agenouiller sous les ordres de Sœur-Geôlière. Son amie Pierrette dut en faire autant devant son lit. Les deux filles vêtues uniquement de leur slip cachaient leurs seins en posant les avant-bras en croix contre leurs poitrines.
— Baissez vos bras, exigea Sœur-Geôlière, vos camarades ont le droit de voir également ce que vous semblez si bien apprécier.
Les rires et les remarques idiotes fusèrent dans toute la chambrée.
— Pour pénitence de ces infamies, mesdemoiselles Petitjacquet et Lunoir, vous réciterez à haute voix un chapelet complet avant de vous mettre dans vos lits. Je veux vous entendre prier depuis mon box, quant aux autres filles, vous vous endormirez en écoutant leurs prières. Vous comprendrez ainsi que Dieu et la Vierge Marie veillent à vos côtés dans la sainteté de notre église.
Odette rageait de n’avoir pas osé répondre à Sœur-Surveillante. Après ses prières convenues, elle connut une nuit chancelante dans un mélange de rêves et de cauchemars où les corps nus des anges se laissaient caresser par des sorcières maléfiques aux doigts rêches. Au petit matin, elle se réveilla décidée. Ce n’était pas les envoyées de Dieu ou du Diable qui allait dicter sa conduite. Elle ne croyait pas aux boniments du catéchisme, elle se cachait le dimanche dans les rues de Besançon pour éviter de grimper les marches de l’église Saint-Pierre. La messe n’était pas sa tasse de vin blanc ni l’hostie son pain quotidien. En se retournant dans son lit, elle se disait que Sœur-Geôlière était une sacrée conne, mais certainement pas une femme issue d’une quelconque consécration. Qu’elle fasse donc son travail pour aider les pauvres et non pas se porter au secours de Dieu pour éduquer les jeunes filles ! Et si le tout puissant existait, eh bien, puisqu’il nous a donné l’envie de chair, il ne doit pas être d’accord avec ses ouailles envoyées du ciel. Elles ressemblent à des pies fureteuses, des curieuses qui surveillent pour dérober l’or des corps et les cacher dans leurs nids, des nids très hauts, comme si elles voulaient tutoyer le ciel.
Mais Odette pouvait toujours bien aiguiser sa rancœur et sa vengeance, c’était sans compter avec la rigueur de la Sainte Église. Cette dernière convoqua les deux jeunes pestiférées dans le bureau du directeur.
Pierrette et Odette n’en menaient pas large, se tenaient debout devant un crâne chauve, un visage maigre et creux, de grands yeux sombres noyés sous des sourcils genre buisson d’épines. Le directeur, assis derrière sa table, leva la tête, dévoilant un regard inquisiteur. Pierrette et Odette, même si elle n’avait sans doute jamais contemplé de films d’épouvante, imaginaient la séquence noire en regardant Sœur-Geôlière contourner le bureau. Elle se planta à côté du directeur, raide, fluette et anguleuse telle une pique sans cœur. Sœur-Moche aurait pu, avec son corps efflanqué, jouer aux osselets avec le petit homme maigrichon assis derrière sa table en chêne, et tous deux se servir de leurs os pour jouer à creux ou bosse. Mais, tous deux coincés du derche, jamais le dirlo, vieux gars célibataire, n’aurait su retrouver le creux de l’osselet de la dame. Quant à Sœur-Geôlière, dénicherait-elle seulement la bosse de l’osselet de monsieur ? C’est en pensant à cela qu’Odette ne put s’empêcher un sourire sur les lèvres. Derrière ses lunettes rondes, le dirlo répondit à l’insolente :
— Vous n’allez pas rire longtemps, mademoiselle Lunoir, sachez que je convoque aujourd’hui même vos parents, vous serez mise à pied huit jours dans l’attente d’une décision du conseil de discipline.
Il tourna la tête vers Pierrette.
— Même si vous ne semblez pas aussi impertinente que votre camarade, il en va de même pour vous, mademoiselle Petitjacquet. Les faits de cette nuit sont suffisamment graves, et votre figure de repentie n’y changera rien. En attendant que vos parents viennent vous chercher toutes deux, vous poursuivrez vos cours, et comme vous n’êtes pas dans la même classe, vous éviterez ainsi de succomber à la tentation d’un simple regard immoral.
— J’en ai rien à foutre de cette fille-là, c’est elle qui m’a aguichée, c’est elle qui m’a embrassée, lança Odette.
Cette réplique ne s’adressait pas aux représentants de Notre-Dame, mais à sa camarade Pierrette. N’empêche, on ne causait pas ainsi dans une institution religieuse de cette renommée.
Sœur-Geôlière se redressa sur son jeu d’osselet.
— Je vous suggère, monsieur le directeur, que ces deux petites saletés réconcilient leurs âmes autrement. À votre place, je les enverrais prier dans la chapelle durant toute cette sainte journée, à genoux devant Jésus et la Vierge Marie, chacune à chaque extrémité des bancs.
— Qu’il en soit ainsi, ordonna le directeur.
Alors que Sœur-Geôlière poussait les deux ados vers la porte, Odette se retourna, le regard vers les yeux broussailleux :
— Vous croyez me punir en me renvoyant, mais mes parents seront heureux de m’accueillir. Sachez qu’ils ne sont pas d’accord avec vos méthodes du moyen âge, ils me soutiendront, bien fait !
— Si cela est vrai, pourquoi vous ont-ils scolarisés ici ?
— C’est à cause de mes grands-parents.
Sœur-Mauvaise ne put s’empêcher d’ajouter :
— Cette petite trainée n’en mènera pas si large lorsqu’elle aura posé les genoux sur le sol froid de la chapelle durant de longues heures face au Bon Dieu.
Le regard hargneux d’Odette perça les yeux noirs de Sœur-Mauvaise.
— Si Dieu est si bon, pourquoi envoie-t-il des ambassadrices aussi méchantes que vous sur terre ?
— Cela suffit… insolente !
Et Sœur-Claquante gifla la collégienne, bouscula les deux jeunes filles vers la sortie et referma la porte du bureau du directeur derrière elle.
 
À l’intérieur de la chapelle, c’était l’enfer devant les statuts de Saint-Joseph et de Sainte-Marie-Madeleine. Les deux adolescentes, les genoux sur la terre cuite, récitaient d’augustes litanies à haute voix, surveillées par Sœur-Méfiante assise sur un banc en arrière. De temps à autre l’une des deux collégiennes toussotait, tournait négligemment la tête sur le côté pour essayer de distinguer la silhouette osseuse dans leur dos. Vers le milieu de la matinée, ce fut le retournement gagnant de Odette, elle eut beau chercher derrière elle, la religieuse s’était discrètement éclipsée.
— La vipère est partie, souffla-t-elle depuis l’autre côté du banc.
À peine ses mots envolés vers Pierrette, Odette se rapprocha de sa camarade tout en restant à genoux. Sa voisine frissonnait.
— Tu ne devrais pas venir près de moi, si la sœur revient, nous sommes bonnes pour de nouvelles punitions.
— Que veux-tu qu’il nous arrive de pire ? D’ailleurs, ça me démange de planter Sœur-Sorcière ici. J’irai attendre mes parents devant l’entrée du collège. J’espère juste que ces gendarmettes mal coiffées n’ont pas fermé à double tour les grilles d’entrée. Viens avec moi, on va voir si l’on peut se barrer.
— Pis ce n’est pas raisonnable, nous avons commis une faute cette nuit, inutile d’aggraver notre cas.
Pierrette se releva, s’assit sur le banc, Odette quitta la position à genou à son tour et s’installa à côté de sa camarade. Elle entoura l’épaule de sa drôle d’amie.
— Tu ne sais pas ce que tu veux, pauvre fille ! Tantôt tu m’aguiches pour que je me glisse dans ton lit, tantôt tu joues les filles sages.
— Je ne t’ai pas aguichée, c’est toi qui es venue dans mon lit cette nuit.
— Tu crois que je ne te voyais pas tourner autour de moi depuis quelque temps dans la cour de l’école. Avec ton côté Pierrette petite douce, tu crois que je ne remarquais rien. Tu n’assumes même pas. Moi, j’aime les garçons, d’ailleurs j’ai un petit ami. Je vois bien que tu me cherches depuis quelques jours. Et puisqu’il n’y a rien d’autre que des filles à se mettre sous la main dans ce collège débile, j’ai craqué pour quelques caresses, quoi de mal à ça ! Quant à toi, je vois que tu apprécies les filles, ça me dégoûte. C’est toi seule qui aurais dû être punie pour ton côté malsain, moi, cette nuit, c’était juste un amusement.
Dans sa réplique cinglante, Odette avait retiré son bras de l’épaule de Pierrette, puis se leva.
Sa collègue baissa la tête, ne trouvant pas le courage de répondre. Elle voulut prier à nouveau, assise sur le banc.
— Alors tu viens avant que la vipère ne revienne ?                                        
Pierrette souleva son visage, se tourna vers sa camarade.
— Non, je n’ai plus envie de ta compagnie, je croyais que tu me plaisais, mais ton caractère me déçoit.
Odette se planta devant Pierrette :
— N’aie crainte, je n’ai pas besoin de ta compagnie, petite conne.
— Petite conne toi-même.
Odette répliqua par une baffe. Elle rejoignit ensuite d’un pas rapide la porte de la chapelle. Ce fut l’instant où Sœur-Coriace venait reprendre sa surveillance. Odette courut vers la sortie, frôlant de son épaule Sœur-Surprise. Quant à Pierrette, elle se frottait encore la joue endolorie. Avant de retrouver sa position à genou sur la terre cuite, elle eut le temps de crier :
— Rattrapez-la, ma Sœur, elle cherche à se sauver du collège.
Odette bondit hors de la chapelle, traversa la cour déserte, fila dans l’allée qui l’emmenait hors du collège. Par chance la grille n’était pas fermée à clé.
Sœur-Rapide s’élança derrière elle, criant des mots absurdes : « vous n’avez pas le droit… faut pas… faut revenir… vos parents ne seront pas contents… »
Vite l’air libre ! Ouf ! voici Odette dehors. Vite à ses trousses ! Et voici Sœur-Déception à la rue.
Pierrette sortit de la petite église et s’avança dans la cour, s’approcha de la grille. Plus personne. La copine d’une courte soirée avait disparu, Sœur-Geôlière aussi. Elle retourna à ses prières dans la chapelle ténébreuse. Derrière elle, le silence de la cour, les bruits de la cité, les moteurs, les klaxons, les sirènes des pompiers, bref, le brouhaha de la ville.
On ne revit pas la Sœur de la journée, ni même d’ailleurs le directeur. En fin d’après-midi, ce fut la prof principale de la classe de Pierrette qui raccompagna celle-ci devant la grille du collège où ses parents l’attendaient. Premier mot du papa : une claque. Premier mot de la maman : un regard venimeux.
Après sa deuxième baffe du jour, Pierrette s’engouffra sur le siège arrière de la Peugeot 203, le père responsable au volant, la mère soumise à côté, direction la ferme d’Amondans.

 


samedi 8 juin 2024

LA GAGNANTE DU CONCOURS EST :

 


Annonce de la Gagnante du Concours "Cloche d'Or"


voir mon site

Chers lecteurs et lectrices,

Je suis ravi de vous annoncer le nom de la gagnante de notre concours "Cloche d'Or" qui s'est terminé fin mai. Merci à tous ceux qui ont participé en partageant ou en aimant mon contenu et en montrant leur soutien pour mon roman.

Sans plus attendre, félicitations à Micheline Fournier, habitante de Tourmont dans le département du Jura, pour avoir remporté ce concours ! Micheline recevra un exemplaire dédicacé de "Cloche d'Or" ou de « Des nouvelles de l’Amour », au choix. Bravo Micheline !

Pour ceux qui ne connaissent pas encore "Cloche d'Or", voici un bref résumé de ce roman captivant :

À Paris, Dariane, une jeune publicitaire, propose une idée audacieuse : inviter un clochard à participer à une publicité pour une campagne nationale. Après une recherche infructueuse dans les rues de Paris, elle trouve finalement un clochard séduisant dans les paysages enchanteurs de la Franche-Comté. Ce roman explore les intrigues et manipulations dans le monde de la publicité, tout en mettant en lumière les beautés de la nature et les complexités des relations humaines. L’histoire nous entraîne dans un voyage émouvant entre Paris et la vallée de La Loue, où les personnages découvrent amour, trahison, et rédemption.

Encore une fois, félicitations à Micheline Fournier et merci à tous les participants. Restez connectés pour plus d'actualités et de futurs concours.

Avec toute ma gratitude, Jacky Coulet

 #ConcoursClocheDor #FélicitationsMicheline #RomanFrançais #LectureRomance #FrancheComté


jeudi 6 juin 2024

La duplicité, quel sale défaut de l'être humain !


Afin de poursuivre mon dictionnaire des défauts de l'être humain, voici ceux qui commencent par la lettre D :

Ils forment une belle collection de joyaux de l'imperfection et nous rappellent, avec cette petite touche de dérision, que l'humain est malheureusement loin d'être parfait.

Commençons par la Désinvolture. C'est ce drôle de talent qui permet de traiter toutes les situations avec une légèreté déconcertante, même celles qui nécessiteraient un tant soit peu de sérieux. Ah, cette élégance à ignorer l'importance des choses !

Ensuite, nous avons la Duplicité, cet art raffiné de dire une chose en pensant exactement le contraire. Le talent de ceux qui pourraient faire carrière dans l'espionnage ou simplement dans les relations publiques, faire de la politique, quoi ! Le frère jumeau de la duplicité semble être le plus terrible des défauts : ne serait-ce donc pas  ce que l'on appelle l'hypocrisie ?



N'oublions pas la Dépendance, ce joli petit vice qui nous fait croire que nous ne pouvons pas vivre sans notre café du matin, notre smartphone ou l'approbation des autres. Un hommage quotidien à la faiblesse humaine !

La Débauche est cette charmante tendance à tout faire en excès. Pourquoi s'arrêter à un verre de vin quand on peut vider la bouteille ? Pourquoi travailler huit heures quand on peut procrastiner douze ? Et je n'ose aborder d'autres débauches, il y aurait trop à dire !





Enfin, il y a la Dépression, cette ombre fidèle qui nous accompagne parfois sans raison apparente, transformant la vie en un festival de morosité. Toujours là pour rappeler que, même dans les moments heureux, il y a toujours une raison de broyer du noir.

En fin de semaine, samedi ou dimanche donc, vous connaitrez sur ce blog le nom du gagnant de mon concours "partager ou aimer mon livre "cloche d'or". 

mon site internet 






Pomme et Petit-Bois (chapitre 12 à 16)

 Cher lecteur, A fin de te faire une idée précise de ce calendrier de l'avent pour le bonheur des enfants, voici la suite des aventures ...