Bonjour cher lecteurs,
Je m'empresse de dévoiler deux nouveaux chapitre de l'histoire de Pomme et Petit-Bois à la recherche du Père Noël .
JOUR 5
Petit-Bois
se tenait près du feu, ses yeux perçants scrutant les ténèbres. Son pelage
brillait sous la lueur vacillante des flammes, et ses oreilles frémissaient au
moindre bruit suspect. Il sentait l’odeur âcre des loups dans le vent glacial,
mais il se tint prêt à suivre les instructions de pomme, sachant qu’ils étaient
plus forts ensemble.
Finalement
l’aube pointa à l’horizon, chassant les ombres de la nuit et dissipant les
craintes de la veille. Pomme et Petit-Bois se levèrent, secouant la neige de
leurs couvertures et s’étirant avec entrain. Malgré la fatigue de la nuit
agitée, ils se préparèrent à affronter une nouvelle journée d’aventure.
Ils
luttèrent toute la matinée contre la morsure du vent glacial en s’enfonçant dans
la brume épaisse. Malgré la lumière du jour, les hurlements des loups recommencèrent
et semblaient se rapprocher, alors une angoisse grandissante étreignit leurs
cœurs.
Puisque
les méchants fauves rôdaient, Pomme décida de faire halte non loin d’un lac, à
l’abri d’une sapinière dès le milieu d’après-midi. Ils dressèrent leur feu de
camp, espérant repousser les menaces qui rôdaient dans l’obscurité
grandissante.
Alors
que les flammes dansaient et que Pomme et Petit-Bois savouraient leur repas de
pains d’épices et de biscuits au gingembre, une musique familière retentit dans
l’air. Les clochettes des lutins résonnaient à nouveau, portant avec elle des
refrains de Noël enchanteurs. Une sensation de réconfort enveloppa les deux amis,
et enroulés dans leurs couvertures, ils s’endormirent paisiblement, bercés par
les hymnes joyeux des mystérieux gardiens de la nuit.
JOUR 6
Au petit matin, alors que les premières
lueurs de l’aube peignaient le ciel de nuances rosées, Pomme rompit le silence
avec une observation troublante :
— Nous n’avons pas entendu les loups
cette nuit, se pourrait-il que ce soient les lutins qui les aient fait fuir ?
Petit-Bois acquiesça d’un signe de tête, mais
une lueur d’inquiétude traversa ses yeux :
— Oui, c’est possible, mais as-tu
entendu ce cri horrible dans la nuit ? C’était comme un animal monstrueux et
inconnu.
Pomme frissonna, mais tenta de paraître
rassurant :
— Oui, j’ai entendu aussi, mais je me
suis rendormi rapidement. De toute façon, mon couteau est toujours à portée de
main, glissé sous ma couverture.
Après un petit-déjeuner modeste, des gâteaux
au chocolat pour Pomme et quelques herbes sèches pour petits bois, ils
reprirent leur chemin. Les provisions s’épuisaient rapidement, alors les deux
amis cherchèrent un village pour se ravitailler. Malgré leurs efforts, la nuit
tomba sans qu’ils trouvent le moindre signe d’habitation.
Lors du repas du soir, alors que les ténèbres
enveloppaient le paysage, les deux compagnons furent à nouveau troublés par le
cri sinistre qui résonna dans la nuit. Cette fois, cependant, aucun hurlement
de loups ne vint s’ajouter à l’ambiance angoissante.
Pomme décida qu’il valait mieux rester sur
leur garde, croquant dans les deux derniers carrés de chocolat qui lui restait.
Après ce frugal repas, il savait qu’il n’avait plus rien à manger et que le
petit-déjeuner du lendemain matin n’existerait pas. Petit-Bois regarda
tristement son ami, sachant que lui, pourrait sans problème poursuivre ses
repas en grattant dans la neige à la recherche de pauvres herbes pour emplir
son estomac.
Le goût du chocolat encore en bouche, Pomme
déclara :
— Soyons prudents tout de même, car si
nous n’entendons plus les hurlements des loups, ceux-ci ne sont peut-être pas
loin, les loups sont des créatures sournoises.
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