jeudi 1 août 2024

CHAPITRE 5 ET 6 DE LA FABLE "POMME ET PETIT-BOIS"

 Bonjour cher lecteurs,

Je m'empresse de dévoiler deux nouveaux chapitre de l'histoire de Pomme et Petit-Bois à la recherche du Père Noël .

JOUR 5 




Alors que la nuit avançait et que les étoiles scintillaient timidement dans le ciel nocturne, Pomme et Petit-Bois se tenaient près du feu, et leurs ombres dansaient sur la neige alentour. La chaleur du brasier les réconfortait, mais l’atmosphère semblait teintée d’une appréhension face aux hurlements des loups qui semblaient se rapprocher à chaque instant. Pomme gardait son couteau à portée de main, prêt à défendre leur abri de fortune contre toute menace. Il jeta un regard inquiet à son fidèle compagnon, lui murmurant des mots d’encouragement pour le rassurer.

Petit-Bois se tenait près du feu, ses yeux perçants scrutant les ténèbres. Son pelage brillait sous la lueur vacillante des flammes, et ses oreilles frémissaient au moindre bruit suspect. Il sentait l’odeur âcre des loups dans le vent glacial, mais il se tint prêt à suivre les instructions de pomme, sachant qu’ils étaient plus forts ensemble.

Finalement l’aube pointa à l’horizon, chassant les ombres de la nuit et dissipant les craintes de la veille. Pomme et Petit-Bois se levèrent, secouant la neige de leurs couvertures et s’étirant avec entrain. Malgré la fatigue de la nuit agitée, ils se préparèrent à affronter une nouvelle journée d’aventure.

Ils luttèrent toute la matinée contre la morsure du vent glacial en s’enfonçant dans la brume épaisse. Malgré la lumière du jour, les hurlements des loups recommencèrent et semblaient se rapprocher, alors une angoisse grandissante étreignit leurs cœurs.

Puisque les méchants fauves rôdaient, Pomme décida de faire halte non loin d’un lac, à l’abri d’une sapinière dès le milieu d’après-midi. Ils dressèrent leur feu de camp, espérant repousser les menaces qui rôdaient dans l’obscurité grandissante.

Alors que les flammes dansaient et que Pomme et Petit-Bois savouraient leur repas de pains d’épices et de biscuits au gingembre, une musique familière retentit dans l’air. Les clochettes des lutins résonnaient à nouveau, portant avec elle des refrains de Noël enchanteurs. Une sensation de réconfort enveloppa les deux amis, et enroulés dans leurs couvertures, ils s’endormirent paisiblement, bercés par les hymnes joyeux des mystérieux gardiens de la nuit.


JOUR 6



Au petit matin, alors que les premières lueurs de l’aube peignaient le ciel de nuances rosées, Pomme rompit le silence avec une observation troublante :

— Nous n’avons pas entendu les loups cette nuit, se pourrait-il que ce soient les lutins qui les aient fait fuir ?

Petit-Bois acquiesça d’un signe de tête, mais une lueur d’inquiétude traversa ses yeux :

— Oui, c’est possible, mais as-tu entendu ce cri horrible dans la nuit ? C’était comme un animal monstrueux et inconnu.

Pomme frissonna, mais tenta de paraître rassurant :

— Oui, j’ai entendu aussi, mais je me suis rendormi rapidement. De toute façon, mon couteau est toujours à portée de main, glissé sous ma couverture.

Après un petit-déjeuner modeste, des gâteaux au chocolat pour Pomme et quelques herbes sèches pour petits bois, ils reprirent leur chemin. Les provisions s’épuisaient rapidement, alors les deux amis cherchèrent un village pour se ravitailler. Malgré leurs efforts, la nuit tomba sans qu’ils trouvent le moindre signe d’habitation.

Lors du repas du soir, alors que les ténèbres enveloppaient le paysage, les deux compagnons furent à nouveau troublés par le cri sinistre qui résonna dans la nuit. Cette fois, cependant, aucun hurlement de loups ne vint s’ajouter à l’ambiance angoissante.

Pomme décida qu’il valait mieux rester sur leur garde, croquant dans les deux derniers carrés de chocolat qui lui restait. Après ce frugal repas, il savait qu’il n’avait plus rien à manger et que le petit-déjeuner du lendemain matin n’existerait pas. Petit-Bois regarda tristement son ami, sachant que lui, pourrait sans problème poursuivre ses repas en grattant dans la neige à la recherche de pauvres herbes pour emplir son estomac.

Le goût du chocolat encore en bouche, Pomme déclara :

— Soyons prudents tout de même, car si nous n’entendons plus les hurlements des loups, ceux-ci ne sont peut-être pas loin, les loups sont des créatures sournoises.

Au loin, le doux chant des lutins résonna à nouveau tout comme la veille au soir, ce qui donna un peu de baume au cœur aux deux compagnons.


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